Nourrir mon Enfant Intérieur

Qu'est-ce que l'Enfant Intérieur ?

Coexistent en nous de multiples “voix” qui dialoguent harmonieusement ou qui luttent et se répriment (“tu dois”, “il faut”, “c’est bien / c’est mal”…). Parmi elles, notre « Enfant Intérieur », personnification de nos élans de vie qui s’expriment dans nos envies, nos émotions… Souvent nous rabrouons cet enfant, parce qu’il faut « être fort », « ne pas craquer », avoir « de la volonté »… Mais cette part blessée se manifeste à notre insu, via des comportements compulsifs dans lesquels nous ne comprenons pas toujours ce qui nous arrive : « c’est plus fort que moi… ».

L’objectif de cette approche est de vous permettre de mieux connaître les ressorts qui vous poussent dans des comportements inadaptés, d’installer un dialogue constructif avec votre Enfant intéreur pour sortir des modes réactionnels et adopter sereinement de nouveaux comportements alimentaires afin de retrouver un équilibre harmonieux.

En quoi le contact avec mon Enfant Intérieur peut-il m'aider à changer mon comportement alimentaire ?

Renouer une relation saine et constructive avec notre Enfant Intérieur nous permet de :

  • sortir des schémas d’auto-culpabilisation qui enferment dans des cercles vicieux (yoyo alimentaire).
  • accueillir nos émotions avec moins de débordements et d’envies de manger émotionnelles.
  • retrouver confiance en nos capacités à gérer les épreuves, mobiliser nos ressources.
  • développez l’amour et la bienveillance, savourer ce qui est bon pour nous.

Comment se déroule une séance de diététique avec la thérapie de l'Enfant Intérieur ?

Selon la problématique que vous rencontrez, le travail à faire peut porter sur votre alimentation à proprement dit (travail nutritionnel) et / ou sur votre comportement alimentaire (travail psycho-émotionnel). Certaines personnes, essentiellement en “mode automatique” dans leur alimentation, n’auront pas besoin d’explorer leurs émotions. Pour d’autres, ce sera la modalité incontournable parfois même avant le travail nutritionnel pour déverrouiller la situation.

La thérapie de l’Enfant Intérieur permet de dénouer des émotions enfouies et de modifier les croyances (« je ne suis pas capable », « je ne vaux rien », « c’est ma faute »…) afin de permettre l’adoption de nouveaux comportements alimentaires. C’est une approche pragmatique et profondément bienveillante.

La thérapie s’adapte également parfaitement aux plus jeunes, enfants et adolescents. Elle est aussi une aide précieuse dans les cas de troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, hyperphagie compulsive…).

Le LIVRE

Nourrir mon Enfant intérieur

« Je sais très bien ce qu’il faut faire pour bien manger, pourquoi je n’y arrive pas ? ». Grignotages, flemme de cuisiner, repas expédiés, kilos émotionnels… Si notre Enfant intérieur était derrière tout cela ?

Expériences de patients :

        Camille aime les tartines de beurre qu’elle poudre de cacao sucré. Elle culpabilise d’en avoir envie, elle s’entend penser : “c’est mal, ça fait grossir”. Quand elle en mange, c’est compulsivement. Elle prend conscience que c’est “par rébellion” : sa mère la culpabilisait petite. Un travail autour des sensations alimentaires, la prise de conscience de la frustration de son “Enfant Intérieur” et une restructuration cognitive autour des tabous alimentaires de son enfance ont permis à Camille de commencer à manger sereinement ce qui lui fait plaisir, en fonction de ses envies et sans compulsivité.

        Gina veut mettre en place une séance de footing le soir après le travail, mais c’est l’hiver et elle ne parvient pas à se motiver. Elle a déjà expérimenté que le plaisir vient au bout de quelques minutes de course, elle essaye de se mettre un “coup de pied au derrière”, sans succès. Nous établissons un dialogue bienveillant entre Gina et sa “petite fille intérieure”. Elle accueille ses besoins de douceur et négocie une séance cocoon après l’effort. Elle a trouvé les clés pour accéder à ses motivations et prendre soin d’elle, et dialogue quotidiennement avec son Enfant Intérieur..

        Jacques est veuf depuis deux ans. Il s’occupe activement la journée, mais souffre de solitude le soir. Pour “ne pas sentir” ce qui est douloureux, il mange force fromage et charcuteries, et boit “plus qu’il ne devrait”. Nous effectuons un travail de libération émotionnelle, de sorte que Jacques exprime sa souffrance au lieu de l’enfouir sous la nourriture et la boisson. Le deuil et les émotions afférentes sont incontournables, les accueillir permet de les vivre en leur temps plutôt que repousser leur dénouement. Un travail sur les sensations alimentaires, avec expérience de dégustation des aliments de prédilection de Jacques, lui a permis de retrouver plus de sérénité et de tendre vers l’authentique épicurien qu’il aspire à être : sain dans son corps et savourant les plaisirs de la vie.

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